Bonjour c’est Géraldine !
Hello, it’s GĂ©raldine!
Aujourd’hui, je vais vous raconter une histoire en français, et vous allez pouvoir découvrir un peu de vocabulaire et de grammaire au passage. C’est l’idéal pour entraîner votre oreille au français parlé.
Today, I’m going to tell you a story in French, and you’ll get to explore some vocabulary and grammar along the way. This is perfect for training your ear to understand real spoken French.
Pendant l’histoire, Ă©coutez-bien comment les mots s’enchaĂ®nent dans les phrases – c’est exactement le genre d’entraĂ®nement qui va vous aider Ă amĂ©liorer votre comprĂ©hension !
As you listen, pay attention to how the words flow together – this practice is exactly what you need to improve your comprehension skills.
Allez, c’est parti.
Let’s go!
Le Cauchemar d’Éléonore
Eleanor’s Nightmare
1 - Un nouveau jardin (A New Garden)
C’Ă©tait mardi, et Madame Vernier prenait le thĂ© dans son appartement parisien, son chat Platon sur ses genoux.
It was Tuesday, and Madame Vernier was having tea in her Parisian apartment, her cat Plato on her lap.
Monsieur Duval était là , comme chaque semaine maintenant, dégustant une madeleine délicieuse.
Monsieur Duval was there, as every week now, savoring a delicious madeleine.
Il revenait encore une fois sur leur aventure, quelques semaines plus tôt, avec le tableau disparu au musée du Louvre – en se donnant le beau rôle.
He once again recounted their adventure from a few weeks earlier, with the disappeared painting at the Louvre Museum – while casting himself in a flattering light.
“Tiens,” le coupa Madame Vernier en regardant par sa fenĂŞtre, “voilĂ Monsieur Martin.”
“Look,” Madame Vernier interrupted him while looking out her window, “there’s Monsieur Martin.”
En effet, son voisin préféré descendait dans la cour, en contrebas.
Indeed, her favorite neighbor was going down into the courtyard below.
Monsieur Martin était arrivé de sa Provence natale il y a quelques mois, tiré de sa retraite par le Jardin des Plantes, qui lui demandait des conseils.
Monsieur Martin had arrived from his native Provence a few months ago, pulled from his retirement by the Botanical Garden, which asked for his advice.
Il avait le visage joufflu, et portait sa salopette verte, comme d’habitude, pour le jardinage.
He had a chubby face, and was wearing his green overalls, as usual, for gardening.
Depuis son installation, il avait investi la petite cour de l’immeuble, transformant le lopin de terre abandonnĂ© en un jardin Ă©tonnant.
Since he moved in, he had taken over the small courtyard of the building, transforming the abandoned plot of land into an amazing garden.
Des légumes oubliés, des fleurs aux couleurs pastels, des herbes rares poussaient maintenant en rangs serrés.
Forgotten vegetables, flowers in pastel colors, rare herbs now grew in tight rows.
Le fleuron de cette galerie d’art naturel Ă©tait un gĂ©ranium remarquable, aux fleurs rose vif et aux feuilles de velours.
The jewel of this natural art gallery was a remarkable geranium, with bright pink flowers and velvety leaves.
Monsieur Martin l’appelait “Le Souffle d’ÉlĂ©onore”, en souvenir de sa grand-mère, qui avait patiemment sĂ©lectionnĂ© cette variĂ©tĂ© unique.
Monsieur Martin called it “Eleanor’s Breath,” in memory of his grandmother, who had patiently selected this unique variety.
Madame Vernier regardait la plante avec un intérêt tout personnel.
Madame Vernier looked at the plant with a very personal interest.
En infusion, les feuilles de ce géranium si particulier permettait de soulager les douleurs de son arthrite.
As an infusion, the leaves of this very special geranium helped relieve the pain of her arthritis.
C’Ă©tait le seul remède qu’elle avait trouvĂ© qui fonctionnait vraiment.
It was the only remedy she had found that really worked.
Madame Vernier et Monsieur Duval regardèrent l’expert jardinier s’approcher de la plante et examiner ses feuilles.
Madame Vernier and Monsieur Duval watched the expert gardener approach the plant and examine its leaves.
Alors qu’ils allaient lui crier bonjour depuis le petit balcon, Monsieur Martin se figea et poussa un grand cri.
As they were about to shout hello to him from the small balcony, Monsieur Martin froze and screamed.
“Non ! Oh, mon Dieu, non !”
“No! Oh my God, no!”
2 - L'Invasion (The Invasion)
“Monsieur Martin ! Que se passe-t-il ? Vous allez bien ?” appela Madame Vernier.
“Monsieur Martin! What’s happening? Are you all right?” called Madame Vernier.
“Non ! Des pucerons ! Des pucerons partout !” s’Ă©cria le voisin jardinier.
“No! Aphids! Aphids everywhere!” cried the gardener neighbor.
“Nom d’un chien, ils sont en train de dĂ©vorer mon Souffle d’ÉlĂ©onore !”
“Good heavens, they’re devouring my Eleanor’s Breath!”
“Vous avez pensĂ© aux coccinelles ?” proposa Monsieur Duval.
“Have you thought about ladybugs?” suggested Monsieur Duval.
“Bien sĂ»r, mais ça n’a pas l’air de marcher.” rĂ©pondit Monsieur Martin.
“Of course, but it doesn’t seem to be working,” replied Monsieur Martin.
“Un petit coup de pesticide alors ?” suggĂ©ra l’ancien commissaire-priseur.
“A little bit of pesticide then?” suggested the former auctioneer.
Monsieur Martin secoua vivement la tĂŞte.
Monsieur Martin shook his head vigorously.
“Ah non, pas de ça dans mon jardin ! Surtout pas sur ce gĂ©ranium. C’est le dernier pied de la lignĂ©e de ma grand-mère, je veux la traiter avec respect et naturel !”
“Oh no, none of that in my garden! Especially not on this geranium. It’s the last plant from my grandmother’s lineage, I want to treat it with respect and naturally!”
Monsieur Martin passa les jours suivants Ă chercher la bonne dĂ©fense contre l’invasion de pucerons, mais en vain.
Monsieur Martin spent the following days looking for the right defense against the aphid invasion, but in vain.
Les petits insectes semblaient être une espèce nouvelle.
The small insects seemed to be a new species.
Ils Ă©taient d’une Ă©trange couleur orange, plus agressifs, et surtout bien plus rĂ©sistants.
They were a strange orange color, more aggressive, and especially much more resistant.
Un soir, Madame Vernier vint rejoindre son voisin dans la cour.
One evening, Madame Vernier came to join her neighbor in the courtyard.
Le géranium faisait peine à voir, avec ses feuilles jaunies et ses tiges infestées.
The geranium was a pitiful sight, with its yellowed leaves and infested stems.
“Mes douleurs reviennent,” dit Madame Vernier, “J’ai fini ma rĂ©serve d’infusion du Souffle d’ÉlĂ©onore.”
“My pains are coming back,” said Madame Vernier, “I’ve finished my supply of Eleanor’s Breath infusion.”
“Je suis dĂ©solĂ©, Madame Vernier,” rĂ©pondit Monsieur Martin.
“I’m sorry, Madame Vernier,” replied Monsieur Martin.
“Je ne comprends pas, ces satanĂ©s pucerons ne s’attaquent mĂŞme pas aux autres plantes !”
“I don’t understand, these damn aphids don’t even attack the other plants!”
“J’ai tout essayĂ© pour le sauver. Presque tout…”
“I’ve tried everything to save it. Almost everything…”
Monsieur Martin se leva ! “Je vais tenter une dernière chose.”
Monsieur Martin stood up! “I’m going to try one last thing.”
Dans sa cuisine, il isola quelques pucerons sur une feuille.
In his kitchen, he isolated a few aphids on a leaf.
Il y déposa une goutte de Telpekidim, un pesticide de synthèse très puissant, interdit en Europe.
He placed a drop of Telpekidim on it, a very powerful synthetic pesticide, banned in Europe.
Les insectes gigotèrent, ralentirent… puis continuèrent leur chemin, indemnes.
The insects wiggled, slowed down… then continued on their way, unharmed.
“Ça alors !” murmura Monsieur Martin. “LĂ , les carottes sont cuites.”
“Well, I’ll be!” whispered Monsieur Martin. “Now we’re really in trouble.”
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3 - Antoine (Antoine)
Le Souffle d’ÉlĂ©onore continua de dĂ©pĂ©rir, perdant toutes ses feuilles en quelques jours.
Eleanor’s Breath continued to wither, losing all its leaves in a few days.
Ă€ court d’infusion, Madame Vernier avait de plus en plus de mal Ă soulager ses douleurs.
Running out of infusion, Madame Vernier was finding it increasingly difficult to relieve her pain.
Le mardi suivant, elle croisa Monsieur Martin Ă la porte de leur petit immeuble.
The following Tuesday, she met Monsieur Martin at the door of their small building.
“Alors ? Quelles nouvelles du gĂ©ranium ?” s’inquiĂ©ta Madame Vernier.
“So? What news of the geranium?” worried Madame Vernier.
Le jardinier baissa la tĂŞte avec un air grave, silencieux.
The gardener lowered his head with a serious look, silent.
“Et votre grand-mère, qu’est-ce qu’elle faisait dans ces cas-lĂ ?” demanda la dame.
“And your grandmother, what did she do in such cases?” asked the lady.
Le voisin soupira : “Je ne sais pas… Ses notes sont enfermĂ©es dans sa maison de Valmerange, son petit village de DrĂ´me du sud.”
The neighbor sighed: “I don’t know… Her notes are locked in her house in Valmerange, her small village in southern DrĂ´me.”
“Mon cousin Antoine en a hĂ©ritĂ©. Mais nous sommes brouillĂ©s depuis des annĂ©es. C’est une vieille histoire, mais il refuse d’admettre qu’il est en tort, il croit que c’est de ma faute.”
“My cousin Antoine inherited it. But we’ve been estranged for years. It’s an old story, but he refuses to admit he’s wrong, he thinks it’s my fault.”
“Mais bon sang,” s’exclama Madame Vernier, “mais il faut l’appeler ! Mais Ă©videmment qu’il faut l’appeler !”
“For goodness’ sake,” exclaimed Madame Vernier, “you must call him! Obviously you must call him!”
“Appeler qui ?” demanda Monsieur Duval.
“Call who?” asked Monsieur Duval.
Il venait d’arriver, toujours Ă l’heure pour prendre le thĂ©.
He had just arrived, always on time for tea.
“Son cousin Antoine, Ă Valmerange !” rĂ©pondit Madame Vernier.
“His cousin Antoine, in Valmerange!” replied Madame Vernier.
“C’est notre dernière chance de sauver le Souffle d’ÉlĂ©onore, mais notre ami ici prĂ©sent prĂ©fère protĂ©ger sa fiertĂ© !”
“It’s our last chance to save Eleanor’s Breath, but our friend here prefers to protect his pride!”
“Allons,” intervint Monsieur Duval en posant une main sur son Ă©paule,
“Come now,” intervened Monsieur Duval, placing a hand on his shoulder,
“j’ai Ă©tĂ© commissaire-priseur pendant quarante ans, et croyez-moi,
“I’ve been an auctioneer for forty years, and believe me,
j’en ai vu des familles se dĂ©chirer… Mais ce qui compte vraiment…”
I’ve seen families torn apart… But what really matters…”
“Ce qui compte, c’est le gĂ©ranium!” complĂ©ta Madame Vernier en tapant sa canne sur le sol.
“What matters is the geranium!” completed Madame Vernier, tapping her cane on the ground.
“Montez chez moi, on l’appelera ensemble si vous voulez. Et on se dĂ©pĂŞche parce que mon arthrite flambe !”
“Come up to my place, we’ll call him together if you want. And let’s hurry because my arthritis is flaring up!”
Quelques minutes plus tard, Monsieur Martin composait le numéro de son cousin.
A few minutes later, Monsieur Martin was dialing his cousin’s number.
“AllĂ´, Antoine ?” dit-il.
“Hello, Antoine?” he said.
“Bernard ! Oh ça fait un bail !” se rĂ©jouit la voix en haut-parleur.
“Bernard! Oh, it’s been ages!” rejoiced the voice on the speaker.
Après quelques échanges, Monsieur Martin expliqua sa situation.
After a few exchanges, Monsieur Martin explained his situation.
Antoine fit une pause puis revint au combiné :
Antoine paused and then came back to the phone:
“Mamie a notĂ© ce problème ! Dans son carnet, elle parle de pucerons oranges qu’elle appelle : le Cauchemar d’ÉlĂ©onore.
“Grandma noted this problem! In her notebook, she talks about orange aphids that she calls: Eleanor’s Nightmare.
Elle a tout essayé, mais le seul remède a été de planter de la… sarriette de Montbrun.
She tried everything, but the only remedy was to plant… savory from Montbrun.
C’est une variĂ©tĂ© locale, je t’envoie des graines dès demain !”
It’s a local variety, I’ll send you seeds tomorrow!”
Les trois Parisiens poussèrent un cri de joie et de soulagement.
The three Parisians let out a cry of joy and relief.
“Tu sais Bernard,” ajouta Antoine, “on est censĂ©s ĂŞtre brouillĂ©s, mais pour ĂŞtre honnĂŞte… Je ne me souviens plus pourquoi.”
“You know Bernard,” added Antoine, “we’re supposed to be estranged, but to be honest… I don’t remember why anymore.”
“Eh bien… Moi non plus.” admit Monsieur Martin.
“Well… Neither do I,” admitted Monsieur Martin.
Et ils raccrochèrent, réconciliés.
And they hung up, reconciled.
Madame Vernier se tenait le poignet en grimaçant.
Madame Vernier was holding her wrist, grimacing.
“Envoyer des graines avec la Poste ?” grommela Monsieur Duval. “Eh bah on va espĂ©rer qu’elles arrivent avant l’hiver !”
“Sending seeds with the Postal Service?” grumbled Monsieur Duval. “Well, let’s hope they arrive before winter!”
4 - L'Attente (Waiting)
Le lendemain, Madame Vernier avait trop mal aux genoux pour se rendre au Louvre.
The next day, Madame Vernier’s knees hurt too much for her to go to the Louvre.
Le jour d’après, pareil.
The day after, the same.
Les graines n’arrivaient pas.
The seeds were not arriving.
Dans la cour, le géranium perdit sa dernière feuille.
In the courtyard, the geranium lost its last leaf.
Les tiges devinrent cassantes, leur sève dévorée par les pucerons.
The stems became brittle, their sap devoured by the aphids.
Le vendredi matin, Monsieur Martin trouva une grande enveloppe jaune dans sa boîte aux lettres. Enfin !
Friday morning, Monsieur Martin found a large yellow envelope in his mailbox. At last!
Elle contenait un gentil message de son cousin, et surtout – les petites graines de sarriette provençale.
It contained a nice message from his cousin, and most importantly – the small seeds of Provençal savory.
Il courut les planter dans la cour.
He ran to plant them in the courtyard.
Mais il dut constater la triste vérité.
But he had to face the sad truth.
Le Souffle d’ÉlĂ©onore avait rendu son dernier souffle.
Eleanor’s Breath had breathed its last breath.
Madame Vernier, Ă ses cĂ´tĂ©s, sentit ses propres espoirs s’Ă©vanouir. Madame Vernier, by his side, felt her own hopes vanish.
Un silence lourd s’installa dans le petit jardin intĂ©rieur.
A heavy silence settled in the small inner garden.
Puis un grincement mĂ©tallique rĂ©sonna dans tout l’immeuble, suivi d’un clang-clang effroyable.
Then a metallic creaking resonated throughout the building, followed by a frightful clang-clang.
La porte de l’immeuble s’ouvrit sur la rue.
The door of the building opened onto the street.
5 - Sarriette (Savory)
Une petite voiture bleue, vieille et malmenĂ©e, s’Ă©tait garĂ©e juste en face de la porte cochère.
A small blue car, old and battered, had parked right in front of the carriage entrance.
Monsieur Duval en sortit, son nœud papillon de travers, les yeux épuisés mais brillants.
Monsieur Duval got out, his bow tie askew, his eyes exhausted but bright.
“Alors,” lança-t-il Ă Monsieur Martin et Madame Vernier, “on fait la tĂŞte ?”
“So,” he said to Monsieur Martin and Madame Vernier, “are we sulking?”
Il ouvrit le coffre de sa petite auto.
He opened the trunk of his small car.
Ă€ l’intĂ©rieur : un magnifique “Souffle d’ÉlĂ©onore” bien vivant, et plusieurs pots de sarriette verte et odorante !
Inside: a magnificent “Eleanor’s Breath” very much alive, and several pots of green and fragrant savory!
“Bravo !” se rĂ©jouit Madame Vernier.
“Bravo!” rejoiced Madame Vernier.
“Mais… comment ?” demande Monsieur Martin.
“But… how?” asked Monsieur Martin.
“Je me mĂ©fie de la Poste” dit simplement Monsieur Duval.
“I don’t trust the Postal Service,” Monsieur Duval simply said.
Il raconta son coup de tĂŞte : la longue route de nuit jusqu’en Provence – un exploit pour lui qui ne conduisait presque jamais, mĂŞme dans Paris – les heures perdues dans les collines de la DrĂ´me, Ă chercher Valmerange, puis Ă demander son chemin pour trouver la maison d’Antoine, “le petit-fils d’ÉlĂ©onore.”
He told of his impulsive act: the long night drive to Provence – a feat for him who almost never drove, even in Paris – the hours lost in the hills of the DrĂ´me, looking for Valmerange, then asking for directions to find Antoine’s house, “Eleanor’s grandson.”
“Je suis arrivĂ© pour le dĂ©jeuner et on a sympathisĂ© autour d’un verre,” dit-il avec un clin d’Ĺ“il. “Mais il n’avait pas de Souffle d’ÉlĂ©onore.”
“I arrived for lunch and we got along over a drink,” he said with a wink. “But he didn’t have any Eleanor’s Breath.”
Alors les deux nouveaux amis avaient exploré le jardin abandonné de la grand-mère.
So the two new friends had explored the grandmother’s abandoned garden.
“Et lĂ , cachĂ©e derrière un rosier sauvage, un miracle : ce petit gĂ©ranium !”
“And there, hidden behind a wild rose bush, a miracle: this little geranium!”
Ils avaient dĂ©terrĂ© les plantes avec prĂ©caution, les avaient mises en pot, et chargĂ©es dans l’auto.
They had carefully dug up the plants, potted them, and loaded them into the car.
“Et pour vous, Jeanne, j’ai prĂ©parĂ© ceci”, conclut-il en tendant une petite boĂ®te en fer blanc.
“And for you, Jeanne, I prepared this,” he concluded, handing her a small tin box.
Ă€ l’intĂ©rieur, quelques feuilles sĂ©chĂ©es pour dĂ©jĂ faire une infusion. Inside, some dried leaves to already make an infusion.
Peu après, le nouveau géranium trônait dans la cour, flanqué de sa garde de sarriette.
Shortly after, the new geranium was enthroned in the courtyard, flanked by its guard of savory.
Les pucerons s’Ă©taient tous enfuis d’un coup.
The aphids had all fled at once.
Monsieur Martin rayonnait, Monsieur Duval parlait, et Madame Vernier sirotait sa tasse d’eau chaude aux feuilles de Souffle d’ÉlĂ©onore.
Monsieur Martin was beaming, Monsieur Duval was talking, and Madame Vernier was sipping her cup of hot water with Eleanor’s Breath leaves.
Sur le rebord de la fenêtre, Platon jeta un œil à la scène, puis se rendormit. On the windowsill, Plato glanced at the scene, then fell back asleep.
À toi maintenant : tu as aimé cette histoire ? Tu as compris le vocabulaire et expressions françaises ? Tu aimes jardiner ?
Your turn now: Did you like this new story? Did you understand all the French vocabulary and expressions? Do you like gardening?
J’ai hâte d’avoir ton avis. Partage tes réponses dans les commentaires, en français si tu peux !
I can’t wait to read from you. Share your answers in the comments, in French if you dare!
Allez, Ă bientĂ´t !
Cette petite histoire est très bon. Je l’a adorée. J’ai comprehendrée la majorité. J’adore le jardinage.
I learnt many words and idioms. I am not necessarily fond of gardening. I look forward to hear more stories about other subjects. Thank You.
Bonjour Géraldine,
J’ai adorĂ© cette histoire ! Elle est intĂ©ressante et pleine de nouveau vocabulaire, et les images sont trop mignonnes ! J’ai aussi aimĂ© la longueur. J’aime avoir les images et les sous-titres français et anglais pendant l’Ă©coute. C’est très bien fait. Et oui, j’aime le jardinage ! Merci :-))